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Pensées.

Mardi 4 octobre 2011 à 11:11

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Fatiguée
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Je ne dors pas assez, cinq ou six heures et je pense beaucoup trop. Je ne sais pas si mon sentiment de culpabilité pourra s'envoler vite. J'essaye de faire les bonnes choses, de me concentrer mais j'apprends. J'ai peur de tout gâcher à tout moment. Les photos des vacances font du bien, souvenirs de nos journées passées tout ensemble sans l'impact de la vie extérieure, c'était plus simple. Elle me dit que je dois arrêter de me détester, de toute façon je dois bien avancer. J'ai juste besoin que quelqu'un quelque part me promette que tout ira bien. Et pour ça, heureusement qu'elle est là. La seule qui me comprends dans ce cas là. Je n'ai pas besoin de jugement, je me juge déjà bien toute seule. Je veux écrire pour ne plus y penser, fermer cette page et repartir légère comme avant. Pouvoir simplement profiter du soleil sans se poser de questions.Est-ce possible? Parfois j'ai peur d'être une cause perdue.

Dimanche 2 octobre 2011 à 22:46

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Je me déteste fait écho dans ma tête. Je n'ai même pas été capable de résister ce soir là, l'alcool m’emmène trop loin. Il n'y avait que lui pour me faire craquer, je lui ai dit, il en a profité. Je le déteste lui aussi, pourtant on a eu cette conversation si franche. Et j'aurai du partir après. J'ai peur, tellement peur qu'à la seule pensée d'hier soir, je pleure. D'avoir été si prétentieuse et vexée à l'idée qu'il ne me fasse pas confiance. Et il avait raison, je ne suis pas digne de confiance, je ne suis rien, je ne sais pas tenir un engagement. Le pire c'est que cette connerie m'a fait réaliser à quel point je ne peux pas le perdre. A quel point je prend le risque de le perdre, et même de perdre des amis pour un baiser de quelqu'un qui m'importe peu finalement. Mais l'attraction était forte, elle l'est depuis plus d'un an. Je ne sais pas quoi faire, je suis perdue. S'il l'apprend d'un autre, il ne me pardonnera jamais. Je ne supporte pas cette idée là. Si je ne dis rien, je prend ce risque et je devrai garder ce poids. Je ferai n'importe quoi pour revenir en arrière. N'importe quoi pour oublier, juste le voir et lui dire combien je tiens à lui.

Dimanche 25 septembre 2011 à 23:14

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Est-ce que ça veut dire que c'est sérieux quand on se pose trop de questions, qu'on veut voir qui il a rencontré, à quoi elle ressemble. Qu'on se dit qu'il va vite rencontrer une fille qui sera mieux, plus belle, plus drôle, plus tout. Ou est-ce que c'est juste qu'on se sent seule, à la fin d'un week end qu'on avait rarement passé aussi plat. Qu'on décrypte les messages, que s'il en envoie peu c'est qu'il s'en fou. C'est que lui a passé un bon week end, avec d'autres filles, d'autres gens. Et puis on en vient au, "pourquoi m'aimerait-il, de toute façon?" quand l'estime de soi est au plus bas. Viennent ensuite les complexes qui refont surface et bla et bla, et le moment phare de ces soirées où la seule solution est de fumer une clope sur le balcon. Et quand je fume cette cigarette, rare, c'est que quelque chose ne va pas. Je devrais déjà faire les démarches pour partir l'année prochaine, dans le cas (impossible) où j'ai mon année entière. Et pendant ces soirées là je me dis, oui je veux partir, c'est ce qu'il me faut. Et puis non, j'ai trop peur. Pas peur de la bas, peur de perdre ce que j'ai ici. Savoir qu'en revenant ce ne sera plus pareil. Je devrais faire les démarches, sans savoir si on sera encore ensemble à ce moment là, je ne sais pas. Bref, évidemment je ne les fait pas. Au fonds j'ai trop peur de les perdre.

Samedi 24 septembre 2011 à 19:25

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Ciel gris, ennui et nez qui coule. Je me met au travail, puis quand je récapitule je décourage. Je me demande ce que je ferai si je n'y arrive pas, parce que peut être que je n'y arriverais jamais à valider ces matières après tout. Il n'est pas là ce week end, alors je suis peut être un peu plus triste. J'ai besoin de faire quelque chose de bien, de voir du monde et du nouveau monde. Besoin de ne plus être malade, aussi. Juste un petit déclic pour que l'optimisme revienne, pour avoir envie de faire, bouger, sourire. Un ancien ami revient en ville, dans une autre fac. Je regarde souvent la photo pour laquelle il a posé pour moi. Il n'a pas changé, seulement sa coiffure plus courte. Ça me rappelle cette ancienne période, ce jeu que l'on avait, ce lien étrange.Je sais que je tenais à lui, d'ailleurs je n'ai jamais cessé de chercher des nouvelles, même de rêver de lui parfois. J'aimais son personnage, sa façon d'être, ce pouvoir qu'il avait de me faire sentir en vie: excitée, amusée. Pas dans l'état ou je me trouve actuellement en tout cas. J'ai envie de le revoir et puis j'ai un peu peur, j'ai envie de toujours lui plaire et ça me gène. Mais on fond tout ce qu'on avait était basé sur ça, notre attraction, sans jamais qu'il n'y ait rien. Il a l'air d'avoir tellement changé à en croire Internet, le genre à avoir une copine et lui dire qu'elle est belle. Lui qui était l'anti-romantique au possible, lui qui n'était pas du genre à être délicat.

Lundi 5 septembre 2011 à 1:03

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Un goût amère qui vient de je ne sais où, peut être de cette vague de rentrée accompagnée de la pluie, puis les questions et les doutes sur tout. Pourtant à moi il me reste une semaine, une semaine avant de me plonger dans une nouvelle année universitaire sur-dosée. Ce sera fini nos vacances tous ensemble, à se voir tout les jours; Il faudra résister. Fini de le voir tout les jours sûrement, même si je pense que je dois le faire. Je sens que la façon dont je m'y attache est nouvelle pour moi, je n'ai d'ailleurs jamais été vraiment attachée. Et je ne connaissais pas ces doutes, avant j'avais l'impression qu'ils m'étaient acquis. Pas lui. J'essayerai de surtout m'attacher à mes études, continuer sur cette petite victoire.
En attendant je me cache dans la musique. Comme si elle me sauvait de tout, de mes mauvaises pensées, questions, de mon ennui. J'écoute If i ever feel better [Phoenix] et puis ça va un peu mieux.

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