Les relations pourraient être si simples. J'ai envie de lui, il a probablement envie de moi. Et il y'a cette retenue qui fait que c'est la merde.
nothing-wrong
Pensées.
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Pensées.
Jeudi 27 janvier 2011 à 22:50
La famille perd tout son sens parfois. Je ne sais même plus quoi répondre quand j'entends ma sœur certains soirs, c'est tellement improbable. Je ne comprends même pas comment elle peut ne pas le voir, pourtant on se ressemble au fonds. Sous ces petits caractères, on a la même éducation, les mêmes références, les mêmes valeurs, mais là je ne sais pas. Ma mère il n'y a juste rien à dire, elle ferme la porte quand on arrive. Ce serait juste plus simple de ne pas devoir faire avec, juste vivre seule. Comment est-ce qu'on peut être aussi proche un soir,et aussi loin le lendemain. Pour moi, une famille ce serait rentrer d'une mauvaise journée en pensant que c'est fini,qu'on va même pouvoir en parler. Mais même avec ma mère, on se parle moins. Quelques longs jours que je n'ai pas eu mon père, et mon frère devient insupportable.Comme un éternel adolescent. Cette journée était plutôt belle en fait, j'ai juste été contrariée je crois, et puis ça a commencé en rentrant. Je pense aussi à hier soir, à comment le voir demain. Vraiment, ça m'a fait du bien cette affection. Qu'il m'embrasse toujours, qu'il me dise ces mots. C'était ce que je voulais, non? Trouver quelqu'un de mon âge, quelqu'un de beau, de bien. Il a tout en apparence. Évidemment il y'a les complications. Il n'a sûrement jamais été fidèle, et moi de mon côté j'ai peur. Comme toujours, j'ai peur de ce qu'il se passera. Même en l'ayant vécu, j'ai encore peur. Et en même temps j'ai encore envie qu'il m'embrasse, vraiment. J'ai envie de voir si on peut être quelque chose. Il y'a quelques mois il me paraissait tellement inaccessible, beau et inaccessible. Je suis au moins heureuse de lui plaire. Finalement la journée finit bien, en amitié. Il ne m'en veut plus, j'ai envie qu'il nous laisse être proche. J'ai peur et hâte de demain. Je n'ai pas ressentie ça depuis longtemps.
Mardi 4 janvier 2011 à 1:06
J'ai faim.J'ai faim de chocolat comme j'ai faim d'aventures. C'est lent, c'est mou ces jours-ci. Ce n'est pas mauvais mais il n'y a rien. Je veux toujours m'engager et je ne le fais pas, je retarde encore. J'ai les idées et les envies qui passent et repassent, puis je les oublie si vite. Je veux faire de belles choses, de bonnes choses. Mais il faut pouvoir, moi j'ai déjà l'impression comme ça de rater mon année. Je ne peux pas me permettre de donner du temps, il y'en a déjà trop au café. Il faut choisir, toujours choisir, choisir ses priorités. J'ai encore faim, c'est maladif. Mon chat grogne dans ses rêves et je n'ai pas le cœur à le réveiller. Ni le coeur d'ouvrir pour la cinquième fois le frigo, et puis j'ai déjà mangé. Je dois dormir, retrouver mon rythme. Me lever avant onze heures devient un calvaire, il me faut de bonnes raisons d'en sortir. Et puis réviser n'en est apparemment pas une. Il faut commencer par dormir. De moins en moins simple, dormir.