De jolies surprises chaque semestre, je me sous-estime mais c'est pour le mieux. La solitude me pèse en ce moment, comme jamais d'ailleurs. Je me pense toujours trop indépendante pour manquer à ce point d'une présence mais parfois j'étouffe de voir tout cet amour autour de moi, souvent. Mais c'est ce sentiment de protection qui manque, en ce moment j'étouffe d'avoir peur toujours, le soir ou même la journée chez moi. Peu importe où je vais il y'a toujours un danger, je ne me sens plus en sécurité ici je voudrais partir loin, comme si la bas tout allait bien.  Partout on nous oppresse d'informations, et je deviens de plus en plus peureuse. J'ai besoin de quelqu'un pour me raccompagner, alors je sors moins. Il y a toujours ce danger, ce violeur en liberté, et puis quand on cherche à s'évader un peu dans d'autres quartiers on se retrouve au milieu de cinquante skinned. Le lendemain on lit que des bars ferment, que des clients sont blessés, nous on ne sait plus où aller pour arrêter d'être angoissés. Quitte à m'ennuyer à mourir je reste chez moi en attendant que tout passe, pourtant je suis en vacances, pourtant je déteste m'enfermer. Voilà l'atmosphère içi, depuis quelques mois. Quand quelqu'un sonne chez moi je frise la crise cardiaque, et finalement je pense que vivre seule n'est pas ce que je voudrais maintenant. 

Turin me manque