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Pensées.

Mercredi 23 avril 2014 à 19:41

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Portée, transportée par tout - la musique, le piano et les notes qui s'envolent - l'esprit qui s'en va loin. Un sourire. Regarder la vie par la fenêtre. Une larme de joie?. Allongée dans l'herbe, le soleil presque trop chaud et les joues rosies. Le crayon coule. Peu importe je me relève un peu, je sens l'air et puis je le vois couché au soleil. Comme moi. Moi je repense à cette joie, cette joie constante qui flotte et qui envahie tout - et je sais qu'il trouvera un moyen de me parler. Je me recouche et tout danse au rythme de ces notes, belles. Ce peut être triste mais rien ne peut plus l'être, c'est une mélancolie heureuse. Je lui donne l'heure, nous fumons une cigarette - puis deux, trois, quatre. Un café. Enchantée, j'adore les cafés italiens. En France ils sont trop longs, ils ont aussi l'air de se lamenter. Tout est beau chez toi. Tout est beau chez vous.

Mardi 22 avril 2014 à 19:18

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♪ Sur le fil 
- ♥ 
Yann Tiersen que je vois cet été 

Quelques jours de retour en France où je me sentais étrangère à tout - j'avais déjà oublié qu'être une femme est synonyme d'objet, c'est une normalité. C'est en partant que l'on se rend compte que non, rien ne nous oblige à subir ces sifflements et ces remarques à longueur de journée, ni d'avoir peur de rentrer la nuit - ni de s'habiller en femme. Et puis j'étais fatiguée des clichés français quand je sais qu'en réalité c'est l'inverse, on se sent tellement plus respectées en Italie. J'ai l'impression d'avoir réappris le mot "gentillesse", cela nous étonne de recevoir sans que l'autre n'attende rien en retour. Comme j'étais heureuse de rentrer, revoir le Duomo au soleil et retrouver mon appartement... Retrouver mes soirées et rencontrer toujours des italiens, australiens, ou anglais tous plus gentils les uns que les autres. Se faire un servir un plat de spaghettis au petit matin dans un appartement au Duomo, boire et boire du vin et puis rentrer en passant par cette rue que j'aime - les oiseaux qui chantent et l'odeur des magnolias pour parfaire le tout.
 
 

Vendredi 11 avril 2014 à 13:28

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Plus de cinq ans après, il m'envoie un message et mon cœur s’accélère d'un coup. C'est oppressant, stressant et à la fois jouissif - c'est sans doute le seul qui ne m'ait jamais fait cet effet. Je ressens exactement ce que je ressentais quand on se parlait, où que l'on se regardait fixement, de l'autre bout de la classe. Jusqu'à finalement parfois s'asseoir à coté -  où se frôlaient nos genoux, parfois nos mains par hasard ou non. J'étais tellement timide, lui perturbateur.Il n'avait peur de rien, il me disait les choses très, trop directement. C'est peut être ce qui me faisait un peu peur chez lui, et à la fois qui m'attirait d'une façon... J'ai encore les mains qui tremblent. C'était un jeu, tellement un jeu que je ne savais plus ce qui était vrai ou non, lui non plus je crois. Quand il m'a avoué qu'il avait ces sentiments, je ne savais pas si je devais le croire. Et moi j'avais trop peur de tout, je le voulais et ne le voulais pas en même temps - alors peut être que je l'ai repoussé d'une certaine manière oui. Si aujourd'hui je le revoyais... Il est le seul à refaire surgir tout ces sentiments, je me revois à seize ans. Je ne sais pas si c'est une bonne chose, quel bien puis-je en tirer? Est ce qu'il a changé lui aussi? J'aurais peur de redevenir cette petite fille face à lui. Cette relation était trop tordue, trop fatigante. On se faisait du mal un jour pour ensuite se rapprocher - je ne sais pas si cela m'avait aidé ou au contraire.. Je me rappelle encore précisément de quelque regard, de quelque paroles. Un matin j'avais pleuré, mais il ne pouvait pas le voir. Il est passé en mettant un coup sur ma chaise - toujours ces gestes provocateurs - je n'avais pas relevé la tête. Quand il a finalement vu mes yeux il s'est excusé, il est devenu tellement doux que je ne le reconnaissais plus. Relation destructrice 

Au bureau - ne peux plus me concentrer. La seule a qui je pourrais le dire, et qui se souvient de lui est à des lumières de moi.

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