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Pensées.

Mercredi 26 février 2014 à 12:47

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Je ne veux pas avoir à me décider maintenant pour cet été, et finalement cette réflexion décide pour moi. Je ne pense pas partir avec eux, parce que je ne sais pas où ni comment je serai dans six mois. Peut être que je voudrai rester ici en vacances, faire un tour de l'Italie. Peut être et surement même que je ne voudrai pas quitter ce pays si vite. Parce qu'aujourd'hui je n'ai aucune envie de me retrouver face à lui, pas envie de briser le silence. Et puis une fois que je les aurai retrouvé, qu'ils ne connaîtront rien de ce que j'ai vécu et qu'ils ne me demanderont rien non plus à part quelques banalités... Je serai seule dans mon monde et seule à être partie. A ce moment là il y aura ceux de la fac qui comprendront. Je lis et relis toute l'actualité ici, je porte tellement d'espoir en ce nouveau Président que j'ai l'impression d'être citoyenne d'Italie. J'essaie de ne pas perdre des heures au bureau, alors je lis. Je lis tout, l'actualité politique ou des ouvrages techniques qui touchent à mon domaine. Et puis j'apprends le français à ma collègue. Une fois sortie, je peux profiter de tout très simplement. Ecouter ma musique sur le trajet du train, ou écouter les conversations italiennes. Mais chacun veille toujours à ne pas s'asseoir à coté de quelqu'un d'autre, quitte à parcourir tout le train. Cette nuit nous avons dormi à cinq, j'ai à peine allumé les lumières ce matin pour ne pas les réveiller et je suis partie sous la pluie, de nouveau.

 

Lundi 24 février 2014 à 19:32

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Bientôt un mois ici, et le soleil revient un peu. Le soleil change tout, j'ai envie de faire tellement de choses - J'adore mes week end à Milan. Comme si je partais en vacances à chaque fois, encore des lieux à visiter, des quartiers et des cafés à découvrir. Les gens sont beaux, c'est un défilé permanent et c'est tellement agréable de ne plus voir de survêtements nul part. Que d'originalité, d'élégance, de talons et de couleurs partout. Beaucoup d'argent aussi, et de fourrures. Les vieilles dames sont belles, toutes apprêtées, maquillées. Ma grand-mère aimerait ça. J'ai aussi rencontré deux français, une ne reste pas donc je resterai entourée d'amis masculins même si je cherchais quelques filles pour changer. Et puis je dois dire qu'il me plait un peu, et qu'il est fiancé ou c'est comme si, je ne sais plus. Bon, de toute façon ce serait mieux de trouver un italien. Dimanche matin je suis allée faire les courses, quand je suis montée dans le bus le conducteur me souriait. Je suis descendu et il ne m'a pas quitté du regard; Quand j'ai fini mes courses une vingtaine de minutes plus tard et que le bus est arrivé, c'était encore lui. Quand il m'a vu, il a eu ce sourire- presque un rire- qu'il n'a pas pu retenir. Cela faisait longtemps que je n'avais pas trouvé un geste aussi mignon. Quand je prend le train le matin, sur le même quais il y en a un qui part pour le Lac de Côme. Alors parfois je me dis que je devrais me tromper, partir et arriver à huit heures et demis au lac, seule et que ce serait magnifique. Je voulais absolument y aller ce week end, mais le soleil s'en va. Et voir un ballet à la Scala, et visiter Murano. Je n'ai pas spécialement envie de retourner chez moi un week end, je voudrais juste voir mon chat. 

Lundi 17 février 2014 à 22:49

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J'attends un enfant dans mon rêve encore une fois, et il est déjà trop tard, il doit venir au monde. Il est toujours trop tard parce que je ne veux pas me l'avouer, je me force à oublier mais tout me rattrape (drôle de parallèle avec la réalité) et je n'ai plus rien d'autre à faire que de fondre en larmes et sentir mon cœur qui bat plus fort que jamais, je suis oppressée - perdue. Je me réveille encore plusieurs fois par nuit, je prends doucement l'habitude de m'endormir quand tout autour de moi vit encore, avant je ne dormais que dans le noir et le silence complet. J'ai aussi rêvé d'elle, une amie qui me manque. J'ai du partir en laissant tout cela entre nous - même si c'est censé passer je sens ce froid et même, contre ma volonté je l'entretiens. Je ne sais plus comment réagir avec elle, comme si je ne la connaissais plus... Pourtant il y a tellement de choses que je voudrais lui raconter, surtout parce que l'Italie me fait toujours penser à nous. Elle me manque, mais sans lui parler je ne sais pas comment y remédier. Ma mère m'a surprise à être tant émue, c'est elle qui a toujours voulu que je parte à l'étranger. Mon chat me manque plus que je ne l'imaginais, j'ai peur qu'il s'en aille avant que je revienne. J'ai peur qu'il croit que je l'ai abandonné (folie?) mais au moins il est bien la bas. Je suis heureuse de vivre ici, je pense que c'est important de le dire parce que oui, je crois que je suis heureuse et fière de vivre en Italie.

Jeudi 13 février 2014 à 16:05

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J'ai rêvé de lui, alors que je suis si loin. Il me disait qu'il m'aimait, je n'ai jamais été aussi heureuse qu'à ce moment là - je ne voulais plus le quitter. J'ai envie d'avoir une autre chance et de me laisser aller à lui, je veux lui plaire une deuxième fois et cette fois pour de bon. Je sais qu'il n'est plus seul et il a l'air si bien avec elle que ça me tue.. Mais dans quelques mois, dans un an ou deux. Au moins avant je pouvais le croiser à ces soirées là, par hasard. La dernière fois il était avec elle, il me présentait comme son ex. "Elle est belle mon ex". Il avait bu comme d'habitude, il avait ces yeux la. Il est toujours dans l'extrême, et je ne sais comment mais je le trouve très beau quand il est comme ça. Bref. Les italiens ne me plaisent pas du tout, ça me fait peur d'être seule pendant six mois. A. m'appelle quelques fois, on s'écrit presque tout les jours... J'étais assez bien avec lui, j'aime la façon dont il m'aime. Mais ce "nous" n'aurait peut être pas existé si je n'étais pas partie. J'ai un peu peur de rentrer aussi, de ne plus avoir mes amis comme avant... Je ne sais si je pars avec eux cet été mais plus les jours passent et moins il y a de chance que je prenne un billet. Et à la fois je sais que ne pas partir renforcera ce fossé.. peut être qu'il le faut? 
Il pleut sur Milan, encore.

Mon père ne se demande pas comment je vais.

Vendredi 7 février 2014 à 13:43

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Milano - Je me sens déjà chez moi, j'aime cette ville et j'aime qu'on me parle italien, j'aime quand on ne sait pas que je suis une étrangère et j'aime pouvoir aller au Duomo tout les jours si je veux. Le plus étrange est que je ne me sens pas étrangère, ce dont j'avais peur... Tout est naturel, entendre parler italien est naturel. J'avais sans doute besoin d'échapper un peu à ma vie. Vivre avec elles aussi, je n'ai plus d'intimité mais je m'en fiche. Je ne suis jamais seule. Le soir on cuisine, on mange ensemble et on se raconte notre journée. Ce que je n'avais plus eu depuis longtemps finalement. Ce premier week end, bien que j'ai le sentiment d'être ici depuis des mois, était spécial. Un français qui vient, je l'ai rencontré quelques semaines plus tot et je lui ai peut être parlé dix minutes. Mais j'ai ce sentiment qu'il me plaira- pas physiquement- mais qu'on s'entendrait. Les filles ne l'avaient pas aimé, il était chiant, prétentieux et tout ce qui va avec. Mais je savais moi que c'était un jeu pour lui. Alors je l'ai revu à Milan, et je n'ai plus voulu le quitter. Personnage exubérant, encombrant et pourtant je me suis attachée à lui dès notre premier Bonjour. Plus vieux, il a vécu aussi dans le monde de la télé, rencontré tout le monde, connait tout le monde. Mais ça je ne le savais pas avant, j'ai juste su qu'on s'entendrait très vite. Une affection inexplicable, il me demande encore "Tu m'aimes?" et quand je lui retourne la question il me dit "Ba oui." 

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