nothing-wrong

Pensées.

Lundi 19 décembre 2011 à 0:47

Ca y'est, je me sens seule. Peut-être déjà la nostalgie de cette soirée. Mais ce sont ces dimanches soirs ou l'on se demande ce que tout le monde fait, et il semblerait qu'ils dorment. Moi, je ne peux pas dormir quand je me sens comme ça. Je pense à hier, aimerais qu'il réponde à mon message mais je sais qu'il ne peut pas ce soir. Et puis je pense à M. Je ne sais plus ou je vais. Plus ça va, plus j'aime ce côté rassurant du couple mais plus je doute de nous. Lui, il n'en a pas l'air. Et je m'en veux, mais je sens que je pourrais faire une bêtise si l'occasion se représentait. Je n'ai pas ce désir pour lui, enfin pas assez. Mais pourtant je l'aime d'une certaine manière,je ne me vois plus sans lui. Je ne comprends pas ce que je veux, j'aimerais que ce soit simple ... je ne sais pas ce qui a changé. Est-ce qu'on doit se contenter de quelque chose?

Dimanche 18 décembre 2011 à 21:16

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Toutes les deux, on va voir nos spectacles d’humoristes, et hier soir, c'était mon préféré. C'est notre petit truc à nous, qu'aucun des autres ne comprend et ne partage. On s'y prend à l'avance pour cette petit salle lyonnaise et sommes au premier rang, un verre de vin et du pâté campagnard nous accompagnant. On a rit, et sourit tout le long. Il était beau, plus beau qu'à la télé. Il propose à la fin de rencontrer ceux qui le souhaitent au bar. Certains font des photos mais nous, commandons simplement deux verres de vin. Et les heures passent, on se retrouve là, avec le personnel, lui, et plus personne. On riait, parlait de ses amis comédiens que l'on connait de nom, et puis on lui propose une cigarette. On a bu, il nous a offert encore un verre, et puis il propose qu'on aille au bar à côté. On y va. On était aux anges, assis à six et avec de nouveaux verres. On s'entendait bien. Les heures passent, on rit, on parle, on boit. A quatre heures on appelle un taxi. Le lendemain matin, il nous envoie un message. Ça continuait encore, avec son humour, ses compliments.. et puis il n’arrête pas la conversation, il s’intéresse. Il revient se produire ici en fin de semaine, on aimerait se revoir, j’espère. Peu importe, cette soirée m'a fait du bien. Depuis hier j'ai l'impression de me sentir heureuse, juste heureuse. Avec un sourire au lèvre permanent, j'ai un peu oublié le reste. Je pense qu'il est en ce moment à Paris en train de jouer ce même spectacle et que ce n'est plus seulement lui, le comédien, mais lui avec qui l'on a été au moins amies le temps d'une soirée, peut être plus, lui qui nous connait.

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