Moment intense, le son de sa voix qui résonne dans cette salle et je ne veux plus partir, ne plus jamais quitter cette musique. Et la musique. Un son aérien, je me sens loin et dans un confort inimaginable; Plus rien ne m’atteint. Ni même le lendemain et l’anxiété qu'il amène, non la musique efface tout.
nothing-wrong
Pensées.
nothing-wrong
Pensées.
Mardi 24 septembre 2013 à 22:12
Quand je suis sous tension je contracte ma mâchoire sans m'en rendre compte, je sers les dents fort. Et je m'en rend compte seulement quand j'ai mal. Il y a eu cette non transition trop dure. Après plus de quatre mois d'Eté à voyager (Berlin, Berlin, Berlin et le reste) et à être libre de tout, je me retrouve perdue sous un travail titanesque. Tellement que je me sens surestimée, et surtout incapable d'accomplir tout ces travaux. Comme si toutes mes années universitaires et scolaires passées n'étaient rien que de la facilité. Trop facile. Mais pourquoi voudrait-on nous demander tant, je me dis. Et j'ai cette envie presque torturante de me défouler, d'aller boire (j'en ai presque peur) et de sortir. Comme avant je faisais, ce temps ou même un soir de semaine nous sortions souvent toutes les deux quand tout les autres travaillaient, et puis on oubliait tout. On parlait à tout le monde, d'ailleurs on connait tout le monde là bas maintenant. Ça me manque déjà. Pourtant j'aime ce que je fais comme je ne l'ai jamais aimé auparavant. Enfin j'en apprends des choses intéressantes (après une licence bien terne), je suis fascinée par ces enseignants-professionnels et je pourrais souvent rester là à les écouter des heures. J'ai appris en deux semaines bien plus que je n'ai appris ces trois dernières années. Mais le temps où apprendre des centaines de pages suffisait à réussir est révolu, finalement cela ne demandait aucune réflexion (le bon système d'éducation français) et puis on s'y habitue à apprendre superficiellement pour tout oublier quelques mois plus tard. Parce que je crois bien n'avoir rien retenu, ou presque, de ma licence. Cette année je paie pour apprendre, et (malgré la pression) je me sens chanceuse de pouvoir le faire parce que je me rends compte de la stupidité de l'enseignement en France. Bref. Nerveuse mais heureuse, je ne sais plus trop.