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Pensées.

Jeudi 31 octobre 2013 à 14:10

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Puis-je être capable d'avoir de réels sentiments ? Je n’éprouve même plus d'attirance, enfin si - après quelques verres et le temps d'une soirée - et puis plus rien. Je me sens insensible. Je me surprend même à me dire "Allez, ce soir tu l'invites chez toi" - et peut être que tu retrouveras ce que tu ressentais avant, tout ce désir. Mais non, c'est ridicule. Il n'y a rien, et la dernière fois c'était plus parce que je me sentais protégée que par désir. Je n'arrive pas à savoir pourquoi, pourquoi ça bloque. Le seul désir que j'ai est imaginaire - je me suis mise à lire 50 Shades of Grey -  un divertissement léger, j'avais besoin de retrouver ce désir même pour un personnage. Et je me suis retrouvée en Ana : "I just haven’t met anyone who… well, whom I’m attracted to, even though part of me longs for those trembling knees, heart-in-my-mouth, butterflies-in-my-belly, sleepless nights. Sometimes I wonder if there’s something wrong with me. Perhaps I’ve spent too long in the company of my literary romantic heroes, and consequently my ideals and expectations are far too high. But in reality, nobody’s ever made me feel like that.

Samedi 19 octobre 2013 à 17:26

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Comme c'est agréable, se sentir aimée et désirée de nouveau - Retrouver la nuit. Et puis il est apparu, toujours ivre et je le trouve encore plus beau quand il l'est. Rien n'a changé mais être proche de lui m'a fait du bien, son bras autour de moi et ses longs regards..  je n'arrive pas à l'oublier malgré tout. Son visage est partout, depuis un an et quelques mois, j'arrive à le voir n'importe où et en n'importe qui. Au fonds j’espère souvent qu'il apparaitra par hasard.. et je voudrais pouvoir recommencer du début. Refaire les premiers rendez-vous, me donner plus. Puis il est parti, entouré de ses autres blondes. J'ai décidé de me tourner vers quelqu'un qui m'aime sans complications, c'est réconfortant. Je ne m'étais plus sentie aimée depuis cette rentrée, j'en ai pourtant tellement besoin de ces moments.

Lundi 7 octobre 2013 à 14:47

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© Berlin photography
"Berlin is the most authentic place on earth. History has made that the case. There simply was never any time for bullshit. Never was and never will be." uberlin (Berlin through the eyes of 2 Englishmen)

Je pourrais tout dire et d'abord à quel point cette ville me correspondait. J'en ai eu marre de ma ville carrée, parfaite sous tout les angles à en devenir froide. Peut-être que les gens ne le voit plus, mais s'ils passaient une nuit à Berlin ils changeraient d'avis. C'est une grande contradiction: la froideur des allemands et la ville de Berlin. Les jeunes sont différents, comme s'ils avaient effacé cette image pour finalement être en adéquation avec Berlin. Je voulais y rester, même apprendre l'allemand. Rester et vivre la nuit: au son de l'électro berlinoise qui vibre partout. Partout, ce sont ces immenses clubs débouchant sur des jardins, comme des forêts. Des arbres, bancs, baignoires taguées et la musique en fonds. Il est seulement quatre heures, le soleil se lève. Mais la soirée continue, je m'assois avec lui sur le bord d'une baignoire qu'il finira par taguer. Et puis on le rejoins lui, que j'ai admiré ces quelques semaines - liens familiaux mais si lointains - par sa beauté d'abord et tout le reste. Il danse et me prend dans ses bras "Tu es comme une petite soeur", sous l'effet de l'alcool. Et ces moments que j'aimais par dessus tout: Nous trois à sept ou huit heures, sous un soleil déjà chaud, qui rentrons dormir. Ce trajet en Uban au bord de l'épuisement et où souvent il portait mon sac. J'achetais quelques Bretzel. 

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