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Pensées.

Dimanche 29 décembre 2013 à 22:53

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Les situations improbables sont attirées par moi- ou suis-je attirée par les situations improbables? En tout cas elles rythment mes semaines, et puis j'entends toujours "il n'y a que toi pour vivre ça", oui c'est vrai. Et à la fois il m'arrive de les aimer, sinon je vivrais une vie trop prévue et trop ennuyante. J'ai retrouvé les vacances, c'était exactement comme je le voulais au début. La même rengaine, sortir, plaire, boire, dormir.. et puis depuis Noel je me sens oppressée, de certaines rencontres et puis de ce nouveau rythme qui me fait peur. Je devrais le dire à chaque personne que je rencontre: surtout n'attendez rien de moi. Rien, parce que dès que je sens qu'il y a une attente de votre part, alors je fuis. Pourquoi - je ne sais pas. Peut-être que j'ai besoin d'être entièrement libre, peut être que j'ai peur d'un quelconque engagement.. Il suffit d'un mot de travers, d'un mot de trop et puis je fuis. Alors bien sûr je ne m'attache jamais, je ne me laisse pas le temps. J'ai juste le temps de fuir. Je suis une contradiction. Il faut que vous veniez vers moi, parce qu'il faut que je vous plaise. Mais ensuite je ne le supporte plus, c'est trop - ou pas comme je le voudrais, jamais. Et puis dans une période ou je sens une distance avec mes amis rien ne va plus vraiment. Mais ça me donne confiance, ça me donne envie de partir loin. Et je pars loin, dans moins d'un mois. 

Jeudi 19 décembre 2013 à 23:08

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Ma vie est trop fragile, un fil se tord et plus rien ne va, je redeviens nue et vulnérable. Faible, petite, incapable. Enfant. Je m'en rend compte, dans tout ces petits malheurs de la vie quotidienne (un peu comme si dès que Le moment que j'attendais arrivait, quelque chose gâchait toujours le tout) qui me paraissent parfois trop gros, trop durs à surmonter. Mais dès que je suis faible physiquement, tout s'écroule. Mon physique est ma force, et ça me parait bien paradoxal mais ça l'est. Dès qu'il est touché, alors je ne me sens plus capable de rien. Je suis capable de tout abandonner pour une connerie, parce que je n'aurais pas la force. C'est là que je suis fragile, et je sais que je peux tout perdre très vite. Si j'avais un peu de foi en moi, je penserais que c'est pour me défragiliser qu'on m'envoie ces conneries. J'ai attendu ce vendredi depuis de longues semaines. Je l'attendais comme si j'avais soif d'alcool, soif d'oublier, soif de rire, de retrouver des amis, de retrouver la séduction - tout. Oui, j'ai besoin d'une ou deux bouteilles de vins blanc à partager avec quelques amis après ces mois, j'ai besoin de rire et de penser : "ca y'est, je suis libre". Voila comment moi je peux voir un petit problème devenir un supplice. Laissez moi boire, laissez moi cette soirée au moins. Laissez moi aller à quelques rendez-vous, puis retrouver quelques amis. Et ce moment je voudrais tellement en profiter comme jamais, avoir cette immense satisfaction d'avoir clos ce semestre autour d'une bouteille de vin. 

Mardi 3 décembre 2013 à 22:05

 Je crois que je n'en peux plus.. Je ne peux plus tout faire, me lever et travailler jusqu'à minuit et puis m'occuper de tout le reste. Enfin le reste, le stage - puisqu'il n'y a plus grand chose à côté. Je n'arrive plus à supporter tout ce stress, j'ai des crises de larmes et puis je sais qu'il ne me reste que quelques semaines à tenir. Je passe toujours des heures à travailler, et quand je regarde finalement l'heure tardive je me rend compte que je n'ai presque rien avancé. Je ne sais même pas comment c'est possible. Avant je le savais, je me déconcentrais - je ne savais pas travailler plus de deux heures d'affilées. Mais maintenant c'est l'inverse, je ne pense qu'à ça, la question est même de savoir comment me déconcentrer. Quand je me rend compte que le bonheur qu'il me reste c'est un épisode de ma série tout les soirs.. J'ai envie de revenir au temps d'avant. Et à la fois je n'ai jamais eu envie d'arrêter, parce que j'ai tout appris içi. Mais ces quatre mois me paraissent des années, et si ma vie ressemblait à ça plus tard ? Je ne veux pas de ça tout les jours. Et une fois ce stress fini, le stress de partir vivre dans un pays étranger. Je me sens malade de tout. 

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