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Comme ça, presque d'un jour à l'autre, ça m'est passé. Tu m'as lassée enfin, avec des Je t'aimes et des promesses jamais tenues - quand on pourrait se voir finalement, je réalise que je ne veux plus. Au contraire, je ressens ce grand soulagement de ne pas te voir. C'est fini, je me dis. Je le répète encore et encore parce que je m'étais habituée à être amoureuse de toi, à ce que tu me manques toujours - à croire que je te ferais toujours passer avant. D'un coup, vraiment, comme ça c'est fini. Pour une fois je n'ai pas envie ni besoin de savoir où tu es ni ce que tu fais, je m'en fou. Peut-être aussi parce que tu as changé, au fonds je devais aimer la folie avec laquelle tu vivais ta vie, tes jeux dangereux. Au téléphone tu racontes que tu es calme, que tu ne fais plus que travailler, finalement je ne te reconnais plus. Il est parti celui que j'ai connu, et le reste est parti avec. Il a fallu un an et quatre mois. Comme ça me rend heureuse, encore perplexe mais heureuse !

[ Ces trois jours à Milan, perturbés par l'horreur et l'envie de rester loin de Paris - je ne ressentais plus la ville comme avant. C'était toujours beau, mais différent. ]