Je ne fume plus, presque. J'ai encore mal aux dents, et depuis deux semaines. Le plus dur finalement ce n'est pas le manque. Non, le plus dur c'est l'interdiction que je m'inflige. J'ai parfois l'impression de ne pas être libre, m’empêcher de fumer constamment me rend prisonnière et ce sentiment la est plus fort que le manque. Le manque de la cigarette, le manque du geste. Mais j'ai rarement été aussi fière de moi. Et c'est cette fierté qui m'aide à continuer, plus que le reste. L'impression de faire les bonnes choses, au moins une bonne chose parmi le reste. Je suis retournée à la fac, je suis restée une heure à mon examen et j'ai gribouillé dix lignes. Et je m'en fou. Ces jours-ci étaient maussades. La semaine a débuté par l'enterrement. Et puis rien, les révisions et les petites sorties. Et donc il me faut un emploi du temps, il me faut des objectifs. Je déteste ne rien faire. Mais même à la terrasse du café ça n'allait pas. Elle m'a demandé en souriant où était passée ma joie de vivre. Et à ce moment je ne savais pas. J'étais là mais j'aurais pu être ailleurs, je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire en règle générale. Je n'étais ni bien ni mal et alors je pensais qu'il fallait que quelque chose arrive. Ou quelqu'un. Aujourd'hui, alors que j'avais quelque chose de prévu bien qu'une contrainte, j'étais déjà dans un autre état d'esprit. Je suis sortie du partiel et je ne voulais pas rentrer. J'aimerais quelqu'un. Je suis allée voir ma grand-mère, j'ai croisé M. Il était beau, tout bronzé et bien coiffé. Il voulait que je vienne ce soir, mais pour une fois j'avais envie d'être chez moi. De plus en plus et ça m'inquiéterais presque. Demain, on sort se défouler vraiment.
nothing-wrong
Pensées.
Jeudi 5 mai 2011 à 0:08
Je ne fume plus, presque. J'ai encore mal aux dents, et depuis deux semaines. Le plus dur finalement ce n'est pas le manque. Non, le plus dur c'est l'interdiction que je m'inflige. J'ai parfois l'impression de ne pas être libre, m’empêcher de fumer constamment me rend prisonnière et ce sentiment la est plus fort que le manque. Le manque de la cigarette, le manque du geste. Mais j'ai rarement été aussi fière de moi. Et c'est cette fierté qui m'aide à continuer, plus que le reste. L'impression de faire les bonnes choses, au moins une bonne chose parmi le reste. Je suis retournée à la fac, je suis restée une heure à mon examen et j'ai gribouillé dix lignes. Et je m'en fou. Ces jours-ci étaient maussades. La semaine a débuté par l'enterrement. Et puis rien, les révisions et les petites sorties. Et donc il me faut un emploi du temps, il me faut des objectifs. Je déteste ne rien faire. Mais même à la terrasse du café ça n'allait pas. Elle m'a demandé en souriant où était passée ma joie de vivre. Et à ce moment je ne savais pas. J'étais là mais j'aurais pu être ailleurs, je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire en règle générale. Je n'étais ni bien ni mal et alors je pensais qu'il fallait que quelque chose arrive. Ou quelqu'un. Aujourd'hui, alors que j'avais quelque chose de prévu bien qu'une contrainte, j'étais déjà dans un autre état d'esprit. Je suis sortie du partiel et je ne voulais pas rentrer. J'aimerais quelqu'un. Je suis allée voir ma grand-mère, j'ai croisé M. Il était beau, tout bronzé et bien coiffé. Il voulait que je vienne ce soir, mais pour une fois j'avais envie d'être chez moi. De plus en plus et ça m'inquiéterais presque. Demain, on sort se défouler vraiment.
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